SADI-S : Combine une gastrectomie en manchon (sleeve) et un by-pass digestif avec une seule anastomose entre le duodénum et l’iléon. L’anastomose unique simplifie l’intervention et préserve le pylore, réduisant ainsi certains risques opératoires. 

RYGB (Bypass gastrique en Y de Roux) : Création d’une petite poche gastrique et court-circuit de la partie proximale de l’intestin vers le jéjunum, générant une restriction alimentaire et une malabsorption. 

Efficacité pondérale et rémission des comorbidités

•Une méta-analyse montre que SADI-S permet une perte de poids supérieure à celle du RYGB, avec une meilleure rémission du diabète de type 2, sans augmentation du risque de complications à long terme. 

•Une étude randomisée française suggère également que SADI-S pourrait être plus efficiente que le RYGB à 2 ans. 

•Sur l’efficacité à long terme (5 ans) après une sleeve initiale, SADI-S est comparable ou même légèrement meilleur que le RYGB en termes de perte de poids, carences nutritionnelles et remissions. Toutefois, le RYGB reste supérieur pour le contrôle du reflux gastro-œsophagien (RGO). 

•Une autre analyse indique une supériorité de SADI-S pour la perte de poids sur le moyen terme, avec moins d’hernies internes et moins de carence en vitamine B12 comparé au RYGB. 

•Enfin, une étude a montré des taux de rémission du diabète à long terme bien plus élevés après SADI-S (80 % vs 48 %) et un %TWL significatif sur 5 ans. 

Sécurité, complications et récupération

•En chirurgie de révision après sleeve, une étude américaine note que SADI-S présente un taux inférieur d’obstruction intestinale postopératoire, un séjour hospitalier légèrement plus court et des taux de mortalité/complications similaires à ceux du RYGB. 

•Un suivi de cohortes montre que les complications graves (grade III-IV) sont plus fréquentes après RYGB (14  %) que SADI-S (8  %) ; la durée d’hospitalisation est aussi plus brève avec SADI-S. 

•Le SADI-S est techniquement plus simple (une seule anastomose, pas d’ouverture du mésentère), réduisant le risque de fuites, d’hernies internes, hémorragies ou infections comparé à des techniques plus inflammatoires telles que le RYGB ou DS.

nconvénients et suivi nutritionnel

•Le principal inconvénient du SADI-S est une malabsorption plus marquée, avec un risque accru de diarrhée, malabsorption des graisses, des vitamines et minéraux — nécessitant une suivi nutritionnel strict et à vie. 

•En revanche, le RYGB contrôle mieux le reflux (rémission du RGO), ce qui peut faire pencher la balance dans certains profils. 

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